Incidences sur les dépenses budgétaires
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Title |
Incidences sur les dépenses budgétaires
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Creator |
Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
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Description |
S'adressant au Syndicat national des agriculteurs britanniques (UK National Farmers' Union) en février 2002, le Commissaire Fischler a passé en revue les évolutions du modèle d'aide de la PAC. Il a rappelé qu'avant la réforme, 'la PAC avait pour principal objectif d'accroître la production et de rendre l'Europe autosuffisante' et que cette politique avait engendré une 'surproduction et une explosion des coûts' telles qu'une réforme se révélait indispensable. Avant cette réforme, a indiqué M. Fischler, l'UE consacrait 91% de son budget agricole au soutien du marché, un pourcentage qui a été ramené à 28% en 2002. En revanche, les aides directes versées aux agriculteurs pour compenser les baisses de prix représentent aujourd'hui 63% des dépenses de la PAC. Un changement de politique qui a eu pour effet de 'rendre les produits européens plus compétitifs tant sur les marchés nationaux qu'internationaux'. De même, il a rappelé que le soutien des prix du blé a été réduit de 40% depuis 1992 et que par voie de conséquence, 'le blé communautaire peut aujourd'hui être vendu sur le marché mondial sans restitutions à l'exportation'. Il a ajouté que 25 millions de tonnes de céréales supplémentaires étaient actuellement échangés sur le marché intérieur de l'UE. Pour le Commissaire Fischler, le processus de réforme avait contribué à protéger les revenus des agriculteurs et permis aux 'paysans européens de réagir aux signaux des marchés'. Les réformes en matière de réductions des prix inscrites à l'Agenda 2000 ont été gérées de telle sorte que le revenu agricole moyen sur l'ensemble du territoire de l'Union européenne n'en soit pas affecté. De fait, en 2001, le revenu des agriculteurs s'est même accru de 2,7% en moyenne. En parlant de l'OMC, le Commissaire Fischler a affirmé que 'chaque société doit avoir le droit de choisir sa propre politique agricole, du moment que ses effets de distorsion commerciale restent limités'. Comment: Même si le Commissaire Fischler soutient que les agriculteurs de l'UE réagissent désormais aux signaux des marchés, ces signaux n'en sont pas moins faussés à la base par les volumes importants d'aides directes qui leur sont versés. Autrement dit, quel que soit le niveau de prix, les agriculteurs de l'UE tiennent à produire plus de blé qu'ils ne le feraient s'il n'y avait pas de versements d'aides directes au revenu. Ce sens particulier que l'on donne à l'expression 'signaux des marchés' devra donc être rappelé à l'occasion du débat sur l'impact de la réforme de la PAC. On voit clairement que l'UE pose quelque limite aux contraintes de l'OMC qu'elle entend accepter en matière d'agriculture. S'adressant au Syndicat national des agriculteurs britanniques (UK National... |
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Date |
2015-03-30T07:17:22Z
2015-03-30T07:17:22Z 2002 |
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Type |
News Item
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Identifier |
CTA. 2002. Incidences sur les dépenses budgétaires. Avril 2002. CTA, Wageningen, The Netherlands.
https://hdl.handle.net/10568/64323 |
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Language |
fr
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Relation |
Agritrade, Avril 2002
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Publisher |
CTA
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