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La jungle bureaucratique freine l’exportation des produits agricoles bio

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Title La jungle bureaucratique freine l’exportation des produits agricoles bio
 
Creator Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
 
Description L’agriculture biologique se développe rapidement dans les pays ACP. Elle convient bien aux agriculteurs qui utilisent peu d’intrants et elle rapporte bien si elle peut être commercialisée sous le label bio. Seulement si ! Car pour exporter dans l’Union européenne, une certification officielle est exigée. Cette condition est souvent trop coûteuse pour un producteur individuel, mais une certification collective est possible à condition qu’un groupement de producteurs mette en place des mécanismes appropriés de contrôle interne. Autrement dit, qu’il assure lui-même une partie de l’inspection et qu’une structure extérieure de certification évalue ce système interne. Toutefois, ces structures de certification et les pays importateurs utilisent des critères d’évaluation différents. Pour harmoniser ces procédures, un atelier a été organisé à l’initiative de la Fédération internationale des mouvements d’agriculture biologique et des organisations de labellisation du commerce équitable, durant le Biofach 2001 qui s’est tenu à Nuremberg (Allemagne) en mars. Les organismes de certification, les importateurs, les structures gouvernementales et les organisations d’agriculteurs ont souligné la nécessité de plus de transparence et d’uniformité et se sont engagés à rechercher des définitions et des procédures communes.

Boudewijn van den Elzakker, président des Services internationaux d’accréditation de l’agriculture biologique (IOAS), s’est félicité des résultats mais il a souligné que les pays africains mettraient beaucoup de temps à pénétrer le marché européen. Il leur faut d’abord définir des normes nationales, puis assurer le contrôle de la conformité à ces normes, condition importante pour les Européens. De plus, des plates-formes nationales regroupant les principaux acteurs — cultivateurs, organismes de certification, détaillants — devront être mises en place pour identifier et résoudre les difficultés dans l’ensemble du secteur. Certaines personnes pourraient essayer de travailler comme inspecteurs locaux pour le compte d’une structure internationale de certification, puis créer une nouvelle structure indépendante accréditée. Actuellement, l’Égypte est le seul pays du continent africain comptant des ' certificateurs ' locaux accrédités par l’IOAS. À terme, chaque pays exportateur devra se conformer aux règlements et procédures européennes.

' En somme, avertit Boudewijn van den Elzakker, le parcours pour devenir un exportateur de produits biologiques reconnu est ardu et prend au moins dix ans. Un protocole uniformisé pour une certification collective de groupements de producteurs devrait sans doute faciliter le processus. '



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L’agriculture biologique se développe rapidement dans les pays ACP. Elle convient bien aux agriculteurs qui utilisent peu d’intrants et elle rapporte bien si elle peut être commercialisée sous le label bio. Seulement si ! Car pour exporter dans...
 
Date 2001
2015-03-26T12:10:47Z
2015-03-26T12:10:47Z
 
Type News Item
 
Identifier CTA. 2001. La jungle bureaucratique freine l’exportation des produits agricoles bio. Spore, Spore 94. CTA, Wageningen, The Netherlands
1011-0046
https://hdl.handle.net/10568/62721
https://hdl.handle.net/10568/99667
 
Language fr
 
Relation Spore
 
Rights Open Access
 
Publisher Technical Centre for Agricultural and Rural Cooperation
 
Source Spore